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À PROPOS
L’histoire d’un artiste peintre :
De nombreux événements m’ont mené à devenir l’artiste peintre indépendant que je suis aujourd’hui.
Tout a commencé avec une simple réflexion : un jour, en observant une bouteille dont l’étiquette arborait une composition particulièrement élégante, je me suis dit : « Ça, je peux le faire. » Cette révélation a été mon premier moteur, me poussant à à trouver un travail autre qu'alimentaire.
C’est alors que j’ai entrepris des recherches et me suis inscrit à des cours du soir dans une école professionnelle (S.E.P.R.). En parallèle, une rencontre marquante a éveillé en moi la confiance nécessaire pour mettre en avant mes compétences, et ainsi commencer à prospecter dans le domaine du graphisme et des arts appliqués. Mes premières démarches furent un échec, mais déterminantes : je m’étais trompé de date pour l’examen d’entrée des Beaux-Arts de Lyon, et j'avais été refusé à la grande école de la Martinière. À ce moment-là, je n’avais aucune formation formelle en dessin, hormis quelques croquis de BD très simples. J’ai alors pris l'initiative de frapper à la porte d’un peintre en lettres, « Le Pictograf », à la Croix-Rousse, pour lui offrir mon aide gratuitement en échange d'une place dans son atelier. Il a accepté. Simultanément, j’ai eu l’opportunité de reprendre un ancien atelier de luthier délabré, rue Juiverie dans le Vieux Lyon, à un loyer modique. Avec deux autres artistes, Serge Carlin et Paule Martigny, nous avons transformé cet espace en un atelier d’art et d’exposition. C’était le début de mon activité professionnelle, ponctuée d’échecs et de succès, mais qui, au fil du temps, a pris de l’ampleur. Cela m’a même conduit à décrocher un contrat avec la Cité de la Création, leader des murs peints de la région.
Mon activité s’est ainsi développée, mais elle est restée, et restera toujours, marquée par une certaine précarité, alternant entre des périodes de succès et d'autres plus difficiles. L’arrivée de l’impression numérique a réduit mon activité professionnelle, notamment dans le domaine des lettres peintes qui favorisait le contact avec une nouvelle clientèle, mais je continue aujourd’hui à trouver la joie d'animer les vitrines pour les fêtes de fin d’année.
Il fallait cependant que je trouve une autre voie pour assurer ma subsistance. Professeur de dessin ? Pourquoi pas. Après plus d’un an de démarche auprès des écoles de dessin, j’ai finalement décroché un poste dans une école de couture, les Ateliers Virgulin, puis au Musée de l’Imprimerie de Lyon et à la S.E.P.R. (Société d’Enseignement Professionnel du Rhône), où j’ai commencé à enseigner la peinture, le graphisme et la calligraphie. Mais ces postes restaient ponctuels.
J’ai donc décidé de me former à la mise en page de revues et d’ouvrages, et j’ai obtenu un certificat professionnel d’infographie. Toutefois, sans réelle expérience et face à une industrie de l’édition extrêmement compétitive, ces dernières années ont été celles des « vaches maigres ».
Malgré tout, j’ai persévéré, me tournant cette fois vers l’audiovisuel, un rêve d’enfant : faire du cinéma. C’était maintenant ou jamais. J’ai accepté quelques petits boulots pour subvenir à mes besoins, tout en me formant aux logiciels de montage et en apprenant les techniques de tournage et de post-production à l’INA, à Paris. J’ai commencé par réaliser des reportages bénévoles pour me perfectionner, jusqu'à ce que je décroche mon premier contrat rémunéré avec l’association Solid’Arté.
Aujourd’hui, une nouvelle page se tourne. J’ai quitté mon atelier de Lyon et pris une retraite anticipée. Grâce à un héritage, j’ai pu m’installer et rénover pendant deux ans entièrement une petite maison. Désormais, je souhaite partager mon parcours spirituel, ainsi que mes valeurs humaines et la beauté de la vie à travers deux chaînes YouTube, qui seront pleinement actives en 2025.
https://www.youtube.com/@cohenjean-louis2900
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